Developper le leadership: le point de vue de 2 personnalites !

Dans ce billet, j’aimerais partager, si vous le permettez, les pensées et surtout l’expérience de 2 individus que sont Jamie Dimon, actuel CEO de la JP Morgan Chase Bank et de Fred Swaniker qui a crée l’African Leadership Accademy en Afrique du Sud.

Fred est parti de son expérience personnelle pour bâtir aujourd’hui une université dont le succès est croissant en Afrique. passer par la “ALA” (African Leadership Accademy) ouvre les portes des grandes institutions d’enseignement des USA par exemple, pour les jeunes africains qui s’y rendent.

En effet, depuis son jeune âge, ses parents et lui ont quitté le Ghana à cause d’un coup d’Etat, pour se rendre en Gambie, qu’ils ont fini par quitter pour les memes raisons.

Ensuite, ils sont allés au Botswana et en Afrique du Sud; pays qui l’ont frappés par la qualite de leadership exerce par leurs dirrigeants respectifs, par contraste aux deux pays precedemments quittes pour cause de coup militaire.

Cette expérience lui a permise, selon ses dires, de voir la différence qu’il y a entre bon et mauvais leadership. Cela a fait naitre en lui le désir ardent de contribuer au changement en contribuant à la formation des futurs leaders. Il n’a manifestement pas attendu les autres. Il a pour objectif de faire diplômer 6000 leaders à travers son institution en Afrique pour les 50 prochaines années.

C’est dans la logique de Fred que je m’inscris et ambitionne de contribuer également a l’évolution positive de mon pays et de l’Afrique en général.

Jamie Dimon, un des patrons les plus influents du capitalisme américain, a dans une intervention dont j’ai eu vent grâce a un article lu sur la Harvard Business Review il y a quelques temps, présenté ce qui est selon lui, les principales caractéristiques d’un bon leader.

J’ai pris le soin de noter quelques unes que je vais donc partager avec vous, dans l’espoir de vous inspirer a devenir des leaders tels que décrit.

Selon Jamie, l’histoire a montré que la production constante de bons leaders est la chose qui a permise à certaines organisations de passer le test de la grandeur: le test du temps.

Il affirme que dans une grande compagnie, on doit institutionnaliser et perpétuer une grande culture et l’excellence en matière de leadership. Pour le faire, plusieurs voies sont possibles telles que la formation, la rétention des talents, et la création d’une culture d’apprentissage continu au sein des organisations.

Pour que cela soit, affirme Jamie, il faut créer les conditions d’un environnement au sein duquel les personnes parlent librement sans crainte, ou les uns et les autres sont traitées avec respect à tous les niveaux, du Patron aux plantons, un environnement marqué par des standards de gestion et de comportements élevés, combiné à la capacité de reconnaitre et d’admettre parfois que des erreurs soient commises.

Enfin, un élément qui m’a frappé dans les propos de ce grand patron, c’est le point concernant les mauvais leaders. Il les qualifient de “corrosifs” pour l’organisation. Il attire l’attention sur le fait que la nature manipulatrice et dissimulatrice de ces derniers fait qu’ils sont difficiles a repérer et a s’en débarrasser.

Qu’en pensez vous?

A.D.